Les élèves de la classe de 3ème A sont allés le jeudi 20 décembre 2018 voir un spectacle circassien à Sortie Ouest à Béziers proposé par la compagnie La Faux populaire Le Mort aux dents. Ce spectacle s’intitule « Cirque poussière ». Ils étaient accompagnés de Mme Gallet et de Mme Cribaillet.
La scène était disposée en manège comme un souvenir d’enfant, surélevé sur un plateau de bois. Deux podiums qui s’avancent de part et d’autre. C’est un music-hall de poche, une opérette rêvée, une histoire de cirque, de manipulation d’objets, de mots… et de recyclage !
Ces quatre personnages, tout droit sorti d’un vieux placard,… sujets humains articulés du manège, jouent avec les silences, les corps, la musique, recherchent l’exaltation que procure l’équilibre sur une roue ou le mouvement sublime qu’est celui de la légèreté de l’envol de la voltigeuse.
Cette piste aux quatre (artistes) étoiles est prodigieuse ! Des musiciens, des jongleurs, des acrobates balaient pendant une heure la poussière d’un petit monde étriqué. Avec un humour joyeux et ironique, ils le métamorphosent et le transportent dans un univers où la poésie est la reine des lieux. Quelques objets du quotidien (assiettes, bouteilles,…) des voix et des instruments (violoncelle).
Cette nouvelle création est proposée par Julien Candy, entouré de trois autres artistes :
Julien apprend le jonglage à cinq balles et le bilboquet, et ce après une éducation musicale en classe de violoncelle et contrebasse. Après avoir fait ses armes en théâtre, il se tourne vers le cirque et crée en 2006 la Compagnie La Faux Populaire Le Mort aux Dents.
Juliette aime bouger, coudre, prendre l’avion, pédaler, nager mais c’est surtout au cadre aérien qu’elle se réalise le plus, suspendu par les jambes, la tête à l’envers. Alors, pour reprendre son souffle, elle s’adonne à la trompette. Après avoir travaillé en Europe avec des compagnies contemporaines et des cirques traditionnels, elle décide de poser son baluchon et sa partenaire dans le sud pour rejoindre Julien et la Cie.
Rachel est dans le monde du cirque depuis ses dix ans, et n’a pas beaucoup grandit depuis. Elle est d’abord gymnaste puis travaille en tant que voltigeuse et fildefériste avec le Circus Smirkus.
Hervé :Par curiosité il pousse la porte de la classe de musique de son lycée et découvre le chant baroque qui convient à sa tessiture de contre-ténor.
Les élèves se sont sentis transportés par la magie des tableaux, des sons, des acrobaties. Ils ont dit à propos du spectacle :
« C’est comme de la poésie » ; « Ce sont des vrais gymnastes » ; « j’ai bien aimé la musique, elle nous berçait »