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Février 2025 : un malgache d’adoption aux Buissonnets

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Yves Carmikaël, enseignant documentaliste globetrotter est venu présenter l’île de Madagascar aux élèves de 4ème, 3èmes et 2ndes du lycée.

C’est la 3ème île du monde. Elle est un peu plus grande que la France. Le climat est diversifié : au nord c’est plus humide alors qu’au sud c’est une zone plus sèche. C’est dans cette partie qu’on trouve les premiers réfugiés climatiques. Madagascar fait partie des 10 pays les plus pauvres du monde. La population est deux fois plus jeune qu’en France. Sur 10 personnes, on trouve 4 personnes qui ont moins de 15 ans.

L’animal le plus représentatif est le lémurien. La végétation se compose de baobabs, d’arbres du voyageur. On cultive la vanille. La fécondation de cette plante se fait à la main. D’autres épices sont présentes comme le poivre ou la cannelle.

Leur nourriture de base est le riz. Le moyen de transport le plus utilisé est le pied. Les élèves peuvent parcourir plus de 28 kms par jour pour se rendre au marché ou pour voir un match de foot. D’autres moyens de transport sont les taxis, le bateau, des petits bus et le vélopousse.

La deuxième partie de l’intervention était axée sur la vie des collégiens agricoles de l’association FERT. Les élèves sont internes. Ils ne rentrent chez eux qu’une fois par trimestre. La scolarité coûte 1 € par mois, ce qui représente beaucoup pour les familles. La famille doit aussi fournir la quantité de riz à manger pour le trimestre.

La vie du collège est gérée par les élèves eux-mêmes. Ils sont répartis en 4 groupes :

  • Cuisine
  • Ménage intérieur
  • Ménage extérieur
  • Entretien de la ferme

Le roulement change chaque semaine. Ceux qui sont responsables du petit déjeuner doivent se lever à 4 heures du matin pour allumer le feu. Et après se rajoute la scolarité.

Cette intervention a pu faire découvrir un autre mode de vie et comprendre les actions de solidarité vis à vis de Madagascar. D’ailleurs un repas bol de riz est prévu au mois de mars au profit des collégiens de Madagascar.

Un grand merci à Yves pour son témoignage